Dans mes litres de chair et
de fluides pâteux
Je retiens une mer aux remous fabuleux ;
Je retiens une mer aux remous fabuleux ;
De formidables monts qui
gonflent en tremblant,
Debout, les bras au ciel sur
leur tête croupie ;
Et l'horrible fracas qu'ils
font en retombant
Affole les pécheurs sur les
bateaux de drague.
Ces titanesques flots, en contemplant leurs plis
On croirait voir la mer entière en une vague.
On croirait voir la mer entière en une vague.
On ne peut y trouver de jetée, plage ou port
Ni d’îlot fabuleux aux criques nimbées d’or,
Ni d’îlot fabuleux aux criques nimbées d’or,
Et pourtant c'est sans fin
que sur ce monde d'eau
De longs vents démentiels
rugissent leur ivresse.
Le ciel sert de linceul,
l'horizon, lui, est clôt ;
Je n'y ai jamais vu de
rivage y germer.
Les navires perdus dans le
soleil qui baisse
S'y cognent en paquets de
gréements englués.
Je marche en clopinant ;
le rythme de mes pas
Fait changer la marée du
flot qui est en moi.
Cependant que je croise un
ami au hasard
Et qu'il s'enquit, civil, de
mes humeurs présentes,
Je songe à l'ouragan qui
remue dans le noir.
Je songe à l'ouragan. Un
ouragan, que dis-je ?
Au ballet prodigieux de
tornades dansantes
Dont le roulis câlin me
donne le vertige !
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Soyez polis, mais non moins acerbes si l'envie vous prend. Les fautes d'orthographe sont bien sûr tolérées (moi-même, je ne suis pas à l'abri d'une hérrRoeure). D'ailleurs, faites-moi ─s'il vous plait─ remarquer les coquilles orthographiques, grammaticales et syntaxiques que vous relèveriez.
Vos commentaires m'aideront à progresser. Merci d'avance !